LE TRAIN DU CLIMAT – ESCALE DIJON
Vendredi 9 octobre 2015
Par Marie-Hélène, Le Pic Noir
En ce vendredi 9 octobre, tous les acteurs sont au rendez-vous : le beau temps, les délégations du Pic Noir et du Rousset, renforcées par la venue d’une personne du Morvan… ; et le Train du Climat ponctuellement à l’heure en gare de Dijon.
Sur le parvis de la gare fraîchement rénovée, l’ambiance est bon enfant : des tables en terrasse, des stands aménagés pour l’occasion, les drôles d’oiseaux colorés du Rousset qui font leur apparition, les banderoles qui se déplient, le va et vient des voyageurs…
Toutes banderoles déployées, l’accès aux quais s’organise sans difficulté pour parvenir jusqu’à l’arche marquant l’entrée officielle de l’accès au train du climat.
Les premières consignes confirment que la conférence de presse est exclusivement réservée aux élus. Le ton est amical et favorisera les échanges : infos, points de vue, distributions de documents aux passants.
Les élus, reconnaissables à leur tenue sombre et le pas pressé, font leur entrée, canalisée dès l’arche.
Entre temps, les délégations s’organisent et matérialisent, à partir de l’arche officielle d’accès, une seconde arche à l’aide des banderoles, qui deviendra un passage obligé pour tous.
Des groupes d’enfants venus en nombre, encadrés par leurs enseignants, des élus sur le retour, des voyageurs curieux ou solidaires, s’arrêteront et participeront aux conversations qui s’engagent sur les Center Parcs… Les arguments des uns se confrontant aux arguments des autres.
Un contact établi avec un responsable du Train contribuera à la rencontre avec la coordonnatrice de la manifestation accompagnée d’un scientifique. Temps de discussions et d’échanges d’informations avec remise officielle de documents tels les Cahiers d’Acteurs des opposants au Center Parcs de Poligny et du Rousset
Sous la houlette du scientifique, la délégation est invitée à accéder aux wagons pour prendre la mesure des informations rassemblées dans différents wagons.
Découverte rapide faute de temps, mais très instructive au cours de laquelle on se confronte dans le second wagon au terme barbare d’anthropocène (activités humaines ayant la capacité de provoquer des modifications importantes de l’environnement terrestre…) ; où l’on mesure dans les wagons qui suivent les enjeux de la cop 21 à venir ; et où l’on sort fortement secoué par le fait que – les études et les scientifiques n’étant là que pour mettre en forme des données à communiquer… – les décisions à prendre relèveront finalement et uniquement que des élus présents à la Cop 21 !
Mot de la fin du scientifique : c’est un véritable problème de démocratie !